Cette galerie contient 1 photo.
L’humanisme théologique et sa critique, dont Karl Barth fut le représentant majeur au XXe siècle, se confrontent à chaque époque. Dans cet article, je saisis l’occasion du centenaire de la publication de son commentaire de l’épître aux Romains, pour mettre en perspective la théologie dialectique, que ce commentaire inaugure, dans l’histoire de longue durée de la théologie chrétienne d’Occident. Continuer la lecture
Cette galerie contient 1 photo.
De nombreux chrétiens occidentaux nourrissent une conception fataliste du progrès, selon laquelle l’avènement définitif de l’homme moderne suppose la disparition de la foi en toute forme d’incarnation de la transcendance. Ils ne perçoivent plus que l’incroyance au christianisme et les … Continuer la lecture
Nous avons l’habitude d’admettre assez spontanément que nous vivons dans une société multiculturelle. Cette dénomination est correcte dans la mesure où des personnes de plusieurs cultures et de plusieurs religions cohabitent dans notre société. Cette coexistence pacifiée est cependant rendue possible par un fondement culturel de nos sociétés occidentales, la liberté individuelle, affirmée dans le premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Sur ce plan, notre société n’est pas multiculturelle, car ce principe de respect du droit des individus à la liberté est non négociable. Il surplombe et conditionne toutes les cultures admises dans notre société moderne. Nul ne peut être contraint à vivre selon une culture donnée ou à adhérer à des croyances et des pratiques religieuses particulières. Ce fondement libéral de notre civilisation a des conséquences politiques, juridiques et sociales déterminantes non seulement pour la société occidentale dans laquelle nous vivons, mais aussi pour l’ensemble de la planète, au travers de la globalisation des cultures.
Les théologies libérales apparues au XIXe siècle soulignent la nécessité de réformer constamment les doctrines chrétiennes, au point que ces dernières perdent toute valeur définitive. Cette critique réformatrice suppose que la foi prime sur les doctrines, autre « dogme » libéral. Aux … Continuer la lecture
Le tribunal international de Nuremberg a permis de juger, de condamner et même d’exécuter les principaux chefs nazis après leur défaite, mais il n’a pas permis de juger les milliers d’Allemands, soldats, industriels, fonctionnaires ou simples citoyens, plus ou moins … Continuer la lecture
Depuis le tournant du siècle, les réformés prennent mieux conscience de leur manque de visibilité sociale et de ses conséquences en termes de marginalisation de leurs Eglises. Par le passé, ils ont été marqués par l’idée que la visibilité et … Continuer la lecture
Il est à mon sens partiellement exact, ou du moins réducteur, d’affirmer que les théologies dites « libérales » sont apparues en raison d’un élan de liberté. Je m’interroge donc, dans cet article, sur la pertinence de nommer « libérales » ces théologies apparues … Continuer la lecture
Certains pays du Moyen-Orient et de l’Afrique, dont la Syrie, l’Irak, la Libye et le Nigeria, connaissent un fort regain de violence liée à l’intégrisme religieux. La complexité des conflits en présence empêche de les expliquer par un seul facteur, … Continuer la lecture
Dans un petit ouvrage salutaire, «Le mythe de l’islamisation. Essai sur une obsession collective» paru en 2012 aux éditions du Seuil, le sociologue du religieux et philosophe français Raphaël Liogier affirme que l’idée selon laquelle l’islam progresse trop et constitue … Continuer la lecture
Le caractère de Martin Luther (1483-1546) le porte sa vie durant tantôt à se tourmenter et tantôt à mener joyeuse vie. Moine ultrareligieux dans sa jeunesse, Martin se persécute et se flagelle. Il recherche la perfection devant Dieu, graal inaccessible … Continuer la lecture