Emmanuel Kant : La religion de raison, la religion d’Église et la fausse religion

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Kant distingue entre la religion intérieure, fondée sur le sens du Bien inné à tout être humain, et la religion extérieure, fondée sur le message de l’Église qui est la personnification du Bien dans le Fils de Dieu. À ses yeux, lorsque la religion extérieure devient un but en soi, elle se mue en une fausse religion, car sa fonction est d’édifier la religion intérieure. Continuer la lecture

De l’animal à l’homme, entre continuité et discontinuité (biologie, théologie, éthique)

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La tendance occidentale à séparer nettement l’homme de la nature est profondément remise en cause dans la culture contemporaine, notamment en lien au mouvement écologique. Il s’ensuit soit une animalisation de l’homme, soit une humanisation de l’animal, alors que le partage des aspects de continuité et de discontinuité entre l’animal et l’homme demeure en débat, et pour longtemps encore ! Continuer la lecture

Un Dieu bon peut-il permettre le mal ?

Si l’on suppose que Dieu savait, en créant l’homme libre, que ce dernier allait transgresser ses commandements et livrer le monde au mal, on peut se demander pourquoi Dieu a crée le monde, étant donné qu’il savait que le mal allait y régner. Dieu serait-il responsable du mal ? Selon le philosophe Leibniz (1646-1716), Dieu a estimé qu’il était préférable de créer un monde de pécheurs plutôt que rien, parce qu’au travers du péché, Dieu allait pouvoir manifester l’amour infini de sa grâce. Leibniz suppose donc que c’est pour le Christ, joyau de la grâce divine, et non pour la nature déchue, que le monde a été crée. Nous discuterons ces questions après avoir présenté un résumé de la thèse de Leibniz.

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Conférence donnée le 10 septembre 2009 à la paroisse réformée de Delémont.