Prédication : Les modèles familiaux dans la Bible

Voir la liste de mes prédications ordonnées par références bibliques.

Les différents modèles familiaux présents en arrière-fond des textes bibliques ont quelque chose à nous apprendre, même s’ils ne sont pas tous applicables tels quels dans nos sociétés européanisées. En nous invitant à « ne pas séparer ce que Dieu a uni », Jésus n’a sans doute pas souhaité établir une stricte interdiction du divorce, mais plutôt nous indiquer une orientation vers des relations durables et approfondies.

Sur ce thème, voir également ma Prédication : Abraham, Abimélek et l’épouse usurpée.

Genèse 12,10-13,1 – Abraham et Saraï en Egypte

10 Il y eut une famine dans le pays et Abram descendit en Egypte pour y séjourner car la famine sévissait sur le pays. 11 Or, au moment d’atteindre l’Egypte, il dit à sa femme Saraï : « Vois, je sais bien que tu es une femme belle à voir. 12 Alors, quand les Egyptiens te verront et diront : “C’est sa femme”, ils me tueront et te laisseront en vie. 13 Dis, je te prie, que tu es ma sœur pour que l’on me traite bien à cause de toi et que je reste en vie grâce à toi. » 14 De fait, quand Abram atteignit l’Egypte, les Egyptiens virent que cette femme était fort belle. 15 Des officiers du Pharaon la regardèrent, chantèrent ses louanges au Pharaon, et cette femme fut prise pour sa maison. 16 A cause d’elle, on traita bien Abram qui reçut petit et gros bétail, ânes, esclaves et servantes, ânesses et chameaux. 17 Mais le SEIGNEUR infligea de grands maux au Pharaon et à sa maison à cause de Saraï, la femme d’Abram. 18 Le Pharaon convoqua Abram pour lui dire : « Que m’as-tu fait là ! Pourquoi ne m’as-tu pas déclaré qu’elle était ta femme ? 19 Pourquoi m’as-tu dit : “C’est ma sœur” ? Et je me la suis attribuée pour femme. Maintenant, voici ta femme, reprends-la et va-t’en ! » 20 Le Pharaon ordonna à ses gens de le renvoyer, lui, sa femme, et tout ce qu’il possédait, 1 et Abram monta d’Egypte au Néguev, lui, sa femme et tout ce qu’il possédait. – Loth était avec lui.

Epître de Paul aux Colossiens 3,18-4,1 – Les relations nouvelles

18 Epouses, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur. 19 Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles.

20 Enfants, obéissez en tout à vos parents, voilà ce que le Seigneur attend de vous. 21 Parents, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.

22 Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d’ici-bas. Servez-les, non parce qu’on vous surveille, comme si vous cherchiez à plaire aux hommes, mais avec la simplicité de cœur de ceux qui craignent le Seigneur. 23 Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes, 24 sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Le Maître, c’est le Christ ; vous êtes à son service. 25 Qui se montre injuste sera payé de son injustice, et il n’y a d’exception pour personne.

1 Maîtres, traitez vos esclaves avec justice et équité, sachant que vous aussi, vous avez un Maître dans le ciel.

Evangile de Marc 10,1-12 – Mariage et divorce

1 Partant de là, Jésus va dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, les foules se rassemblent autour de lui et il les enseignait une fois de plus, selon son habitude. 2 Des Pharisiens s’avancèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui demandaient s’il est permis à un homme de répudier sa femme. 3 Il leur répondit : « Qu’est-ce que Moïse vous a prescrit ? » 4 Ils dirent : « Moïse a permis d’écrire un certificat de répudiation et de renvoyer sa femme. » 5 Jésus leur dit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur qu’il a écrit pour vous ce commandement. 6 Mais au commencement du monde, Dieu les fit mâle et femelle ; 7 c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, 8 et les deux ne feront qu’une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 9 Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni. » 10 A la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur ce sujet. 11 Il leur dit : « Si quelqu’un répudie sa femme et en épouse une autre, il est adultère à l’égard de la première ; 12 et si la femme répudie son mari et en épouse un autre, elle est adultère. »

Prédication du dimanche 13 novembre 2022 à l’Eglise réformée de Péry dans le Jura bernois en Suisse

Les trois textes bibliques que nous avons entendus supposent en arrière-fond trois manières très différentes de vivre la vie familiale présentes dans l’Antiquité. Je vais illustrer quelques aspects de chacun de ces modèles, en partant du principe qu’aucun des trois modèles n’est applicable tel quel aujourd’hui dans nos sociétés modernes européanisées, mais que chacun a quelque chose à nous apprendre.

La famille patriarcale: un clan avec de fréquentes unions entre parents

Tout d’abord, la famille patriarcale, la plus ancienne. Le récit de la Genèse souligne que la vie familiale des patriarches était très différente de la nôtre : des relations que nous jugeons incestueuses étaient habituellement pratiquées. L’union sexuelle et le mariage entre proches parents y était beaucoup plus toléré que chez nous, notamment afin de conserver les biens matériels au sein du même clan nomade. Selon l’auteur d’une autre version de notre récit, selon laquelle Abraham s’est rendu à Guérar chez Abimélek, Abraham a épousé sa demi-sœur Sarah, fille de son père mais pas de sa mère (Gn 20,12). Face à des prétendants redoutables, Abraham évitait de dire qu’elle était sa femme, l’exposant ainsi à être enlevée (v.15) par d’autres hommes sans qu’Abraham ne soit inquiété.

Plusieurs siècles après Abraham, dans le livre du Lévitique, la Loi de Moïse interdit cette relation incestueuse avec la demi-sœur : « Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, qu’elle soit fille de ton père ou de ta mère » (18,9). Cependant, la Thora autorise encore le mariage de l’oncle avec la nièce (mais pas de la tante avec le neveu !). Par exemple, le frère d’Abraham, Nahor, a épousé la fille Milka de son autre frère Haran (Gn 11,29).

Du temps des patriarches, la stérilité d’une femme était vécue comme une disgrâce majeure. Une femme sans enfants avait donc le droit d’offrir son esclave à son mari, afin qu’elle enfante à sa place. Cette coutume est explicitement signalée dans le Code de lois du roi babylonien Hammourabi, qui date d’environ 1750 avant Jésus-Christ. C’est ainsi que Sarah, stérile, invite sa servante Agar à coucher avec son mari Abraham (Gn 16), laquelle enfante Ismaël, considéré traditionnellement comme l’ancêtre des musulmans.

Quel enseignement spirituel pouvons-nous tirer de la famille patriarcale dans l’Ancien Testament ? Les textes de la Genèse enseignent que le Dieu des hébreux était présent au sein des familles des patriarches nomades de l’ancien peuple d’Israël, malgré l’instabilité et la conflictualité qui régnait au sein de ces familles. Notre texte en atteste un des aspects les plus surprenants. Il montre Abraham livrant se demi-sœur et épouse Sara à Pharaon, par crainte de la jalousie et des prétentions de ce roi à propos de Sara.

Au cours de l’histoire humaine, des modes de vie en famille très diversifiés ont existé, variant selon les cultures et les conditions de vie. Chaque modèle est critiquable, et certaines pratiques sont inadmissibles aujourd’hui, mais en ligne générale, le texte biblique invite à reconnaître des styles de familles différentes des nôtres, même grevés de graves imperfections : Notre premier regard ne doit pas être celui du jugement, mais celui du désir de comprendre la subtilité des liens interpersonnels dans divers contextes culturels.

La famille gréco-romaine: Une hiérarchie stricte

Faisons à présent un bond de presque deux millénaires, et rejoignons la famille décrite dans l’épître aux Colossiens, une lettre écrite soit par l’apôtre Paul vers le milieu du premier siècle de notre ère, soit par un de ses disciples quelques décennies plus tard. Cette famille est décrite comme possédant une structure très précise, que l’on retrouve dans l’épître aux Ephésiens (5-6) et en partie dans la première épître aux Corinthiens dans la première épître de Pierre. Ces textes reflètent de façon très claire la forte hiérarchie de la famille gréco-romaine, qui vit souvent réunie dans une grande maisonnée, et est presque toujours dirigée par le père, le pater familias, seul citoyen libre, à l’autorité duquel sont entièrement soumis, dans l’ordre, l’épouse, les enfants, les esclaves et les animaux. Le pater familias avait un pouvoir de vie et de mort sur toute sa maisonnée.

Il est donc évident qu’il ne s’agit pas, dans ces épîtres du Nouveau Testament, d’une famille spécifiquement chrétienne, mais du régime familial gréco-romain qui prévalait au temps du Nouveau Testament. Quel enseignement spirituel pouvons-nous donc tirer de ces textes bibliques ? En réalité, ils sont extrêmement importants pour comprendre la façon dont le christianisme influençait les mœurs des différentes sociétés où une Eglise chrétienne se développait. Dans leurs épîtres, on découvre que les apôtres ne cherchaient pas à contester frontalement les modèles familiaux existants, car ils savaient qu’une telle protestation radicale n’avait pas la moindre chance d’aboutir. En effet, les modèles familiaux forment la base des sociétés humaines et on ne peut pas les changer d’un coup, même lorsqu’il s’agit de l’esclavage. Les apôtres l’admettent donc temporairement, en appelant les maîtres d’esclaves à évoluer vers un complet respect de la personne.

La méthode adoptée par les leaders des premières Eglises est beaucoup plus subtile et efficace : ils cherchent à transformer de l’intérieur – à christianiser – les familles qu’ils rencontrent, en invitant les personnes qui possèdent le pouvoir à prendre soin des personnes soumises, en les considérant comme leurs égaux ! Dans l’épître aux Colossiens, par exemple, l’auteur insiste sur l’amour que les maris doivent porter à leurs épouses soumises (3,19), sur les ordres bienveillants que les parents doivent donner à leurs enfants (3,21) et sur le devoir des maîtres de traiter leurs esclaves avec justice et équité (4,1). En revanche, les esclaves ne doivent pas se rebeller contre leurs maîtres, mais les servir « de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes » (3,23). Cette stratégie a porté ses fruits et a contribué à favoriser la fin de l’esclavage au bout de quelques siècles.

L’enseignement spirituel à tirer me semble être le suivant : Aucun modèle familial n’est parfait en soi, et être chrétien, c’est s’appliquer à engendrer des relations humaines justes et charitables au sein de toutes les formes de vie familiale qu’il existe dans le monde. Bonne nouvelle : N’importe quel type de famille humaine peut donc évoluer vers l’amour de l’Evangile, et il n’existe pas un seul modèle fixe de famille chrétienne.

La famille selon l’Evangile: tu ne sépareras pas ce que Dieu a uni !

Venons-en au troisième modèle familial, proposé par Jésus lui-même dans l’Evangile de Marc. Les prêtres pharisiens, pour le provoquer, lui citent la Loi de Moïse, qui indique qu’on a le droit de répudier sa femme en lui écrivant un certificat de divorce (Dtn 24,1-4). Jésus ne peut pas contester la Bible juive frontalement sans perdre tout crédit. Il choisit donc d’expliquer les raisons psychologiques de cette loi : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse a écrit pour vous ce commandement » (Mc 10,5). Il retourne ainsi la provocation des pharisiens et prend l’avantage, en évoquant leur dureté de cœur.

Selon sa vision des relations de couple, qui accorde une grande importance à la psychologie des conjoints, le divorce est souvent le résultat du refus des époux – ou de l’un d’eux – de se remettre en question et d’améliorer leur caractère. La dureté de cœur, l’orgueil et l’intransigeance aboutissent à la séparation. Seule l’humilité des époux permet au couple de se renforcer en développant l’écoute, l’entente, l’entraide et l’amour mutuels.

Jésus présente ainsi une vision idéale du couple fondée sur l’affirmation de la Genèse selon laquelle l’homme « s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair » (Gn 2,24 ; Mc 10,7-8), qu’il complète en précisant que « l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mc 10,9). Faut-il conclure que Jésus interdit le divorce ? Ce n’est pas sûr, car il précise ensuite que lorsqu’un homme ou une femme répudie son conjoint (permission encore inédite pour une femme !), il ou elle est adultère seulement dès le moment où il ou elle se remarie (Mc 10,11-12). Formellement, sa condamnation ne porte donc pas explicitement sur le divorce, mais sur le remariage.

La recommandation de Jésus « que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni » me semble indiquer l’orientation vers laquelle la relation de couple peut s’orienter de la meilleure manière, mais cette directive, comprise dans l’esprit de l’Evangile, ne contredit pas à mon sens le fait que dans les cas où la relation est douloureuse pour l’un des membres du couple (par exemple en cas de maltraitance, domination ou violence), sans montrer d’évolution favorable, il peut être recommandé de divorcer.

Quel enseignement spirituel tirer de ce troisième modèle familial basé sur le couple ? A titre personnel, je le comprends ainsi, mais il existe d’autres interprétations : Jésus favorise la fidélité à long terme car elle seule permet l’approfondissement de la relation du couple et la constitution d’une famille stable favorable à l’éducation harmonieuse des enfants. Mais le mariage ne doit jamais devenir une contrainte, encore moins une prison ! La possibilité de la séparation doit toujours être évoquée. En effet, le don d’amour au conjoint est un acte libre qu’ils faut constamment soigner et développer. On ne peut aimer par obligation, et le mariage n’est jamais définitivement acquis. La possibilité de la séparation est l’aiguillon qui stimule le développement de l’amour des conjoints. Amen.

Première remarque hors prédication: Il me faut préciser ici qu’à mon sens, ces réflexions sur le couple s’appliquent tout aussi bien aux couples hétérosexuels et homosexuels, ainsi qu’aux personnes LGBTI, l’amour chrétien étant pertinent pour tous les humains.

Deuxième remarque hors prédication: La conception du mariage que je développe dans mon dernier paragraphe s’approche de celle d’Olivier Abel dans son livre Le temps d’une question: Le mariage a-t-il encore un avenir ? (voir la référence ci-dessous).

Troisième remarque hors prédication: la famille patriarcale, la famille gréco-romaine et la famille chrétienne ne sont pas les seuls modèles familiaux présents dans la Bible. Décrire leur diversité considérable nécessiterait une étude beaucoup plus complète que celle-ci.

Ouvrages de référence

Gerhard von Rad, La Genèse (première édition allemande 1949), Genève, Labor et Fides, 1968, p. 228-233.
Ce commentaire étudie notre texte en le considérant de source éloiste et en le comparant avec le texte parallèle estimé jahviste de Gn 12,10-20. Alors même que la théorie des quatre sources (jahviste, éloiste, sacerdotal et deutéronomiste) est passablement rediscutée aujourd’hui, l’analyse et la comparaison de von Rad restent tout-à-fait instructives.

Norbert Hugedé, L’épître aux Colossiens, Genève, Labor et Fides, 1968, p. 189-200.
Ce commentaire, devenu trop apologétique, n’est plus entièrement d’actualité, en ce qu’il cautionne parfois en une trop forte mesure la soumission de la femme, tout en cherchant à l’adoucir au maximum. La protestation estudiantine de mai 1968 et le mouvement sociétal qui s’en est suivi a semble-t-il définitivement éradiqué toute pertinence d’une quelconque subordination d’un sexe à l’autre, ainsi qu’une définition inégalitaire des genres.

Etienne Trocmé, L’Evangile selon Saint Marc, Genève, Labor et Fides, Commentaire du Nouveau Testament II Deuxième série, 2000, p. 255-259.
Commentaire d’excellente qualité.

Olivier Abel, Le temps d’une question: Le mariage a-t-il encore un avenir ?, Paris, Bayard, 2005.
Petit ouvrage précis et concis présentant une vision protestante actuelle du mariage. La thèse centrale de l’ouvrage est résumée de la manière suivante: « S’il fallait énoncer cette idée, c’est tout bête, c’est qu’il n’y a pas de consentement amoureux ni de contrat social sans la possibilité concrète de rompre, par d’accord possible sans droit au désaccord, pas de lien solide sans penser la possible déliaison » (page 17).

Sous la direction de N. Deheuvels et Chr. Paya, Famille et conjugalité. Regards chrétiens pluridisciplinaires, Editions Excelsis – La Cause, 2016.
Ouvrage d’étude théologique de tendance évangélique présentant dans sa première partie, de façon claire et instructive, la famille dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

Gérard Delille, L’économie de Dieu. Famille et marché entre christianisme, hébraïsme et islam, Paris, Les Belles Lettres, 2015.
Ouvrage difficile et technique, qui montre que les trois monothéismes abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam) ont favorisé des modèles familiaux différents, afin de limiter les conversions d’un monothéisme à l’autre en les rendant plus compliquées, afin de conserver leurs fidèles. Je cite la synthèse de la première partie du livre : « Les limites tracées par les interdits de l’inceste représentent, dans beaucoup de sociétés, un élément de distinction fondamental. Au-delà des divisions politiques et religieuses qui ont fragmenté le monde chrétien et le monde musulman, au-delà de la diaspora qui a disséminé le peuple juif aux quatre coins de la terre, l’acceptation de règles communes relatives à l’inceste et aux échanges matrimoniaux a représenté pour les fidèles de chacune de ces religions, un élément de cohésion et d’unité culturelle fort. Le jeu de miroirs peut aussi s’exercer de manière positive, pour assimiler d’autres peuples. Les trois religions se présentent comme « universelles », elles cherchent à faire des prosélytes, à convertir mais aucune n’a jamais accepté officiellement (officieusement, des compromis sont possibles) que les commandements concernant l’inceste et ses interprétations ne fassent pas « partie » de la conversion: le mariage oncle/nièce, le lévirat/sororat sont partie intégrante du judaïsme, comme l’union avec la cousine parallèle patrilatérale l’est de l’islam et les règles d’exogamie du christianisme » (page 100).

Coordination René Rampnoux. Concours commun d’entrée en 1re année Sciences Po. IEP 2015. La famille. La mondialisation. Eclairages philosophiques, historiques, économiques, juridiques et littéraires, Paris, Ellipses Editions Marketing S.A., 2014.
Ouvrage scolaire. Excellentes synthèses au sujet de la famille romaine.

Jean-Baptiste Bonnard, Véronique Dasen et Jérôme Wilgaux, Famille et société dans le monde grec et en Italie du Ve au IIe siècle avant J.-C., Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 156-158.
Etudes précises des structures familiales dans le monde gréco-romain.

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