Les facettes de l’expérience croyante selon les Psaumes bibliques 12 à 18

Le Psautier biblique comprend 150 Psaumes. Plutôt que d’en donner une présentation d’ensemble, j’ai choisi de sélectionner sept Psaumes, du douzième au dix-huitième y compris, qui me semblent représentatifs d’une variété d’aspects de la spiritualité de ces paroles de poésie hébraïque.

Références bibliographiques abrégées dans le texte:

Sander & Trenel : N. Ph. Sander I. Trenel, Dictionnaire hébreu-français, Genève, Slatkine Reprints, 18591, 1987

Maillot et Lelièvre : Maillot et Lelièvre, Les Psaumes 1 à 50. Traductions, notes et commentaires, Labor et Fides, 1972

BHS : Biblia Hebraica Stuttgartensia, Stuttgart, Deutsche Bibelgesellschaft, 19671, 1987

AT Interlinéaire : Ancien Testament (Biblia Hebraica Stuttgartensia, 1997) Interlinéaire hébreu-français (2007) avec le texte de la Traduction Œcuménique de la Bible (2004) et de la Bible en français courant (1997), Alliance Biblique Universelle, 2007

TOB 2012 : La Bible. Notes intégrales Traduction Œcuménique. 12e édition. 151e mille, Paris, Cerf, Villiers-le-Bel, Bibli’O, 2012

Psaume 12

Mélange des genres:
1. Appel de détresse combiné à un enseignement anthropologique pessimiste.
L’être humain est caractérisé par:
– son manque de fidélité et sa tendance à manipuler son prochain (flatterie et arrogance).
– son excessive confiance en soi et son instabilité en raison de l’opposition de Dieu, qui donne au psalmiste une raison de ne pas trop craindre son prochain.
Cette anthropologie négative implique que le psalmiste ne peut compter que sur Dieu.

2. Oracle du Dieu protecteur correspondant à l’affirmation de foi du psalmiste.

Traduction très incertaine des derniers versets du Psaume. Ici 6c:
Litt.: on soufflera sur lui / sur qui l’on souffle / celui qui y aspire / celui que l’on invective
Sander & Trenel: Le verbe pwh (souffler) conjugué au Hiphil (forme causative: faire souffler, allumer, dire, invectiver)
TOB 2012 : sur qui l’on crache; Jérôme: je mettrai en lieu sûr leur secours ; Symmaque et syr.: j’accomplirai le salut ouvertement ; Gr.: éprouvé pour le pays.

Enseignement sapientiel:
3. Sentiment partagé du psalmiste au sujet de la condition humaine:
– Profonde sagesse du Dieu fidèle et protecteur
– Persistence de l’omniprésence des impies
La traduction des v.7-9 est très incertaine.

Psaume 13

Mélange des genres:
1. Plainte au sujet du délai d’exhaussement et introspection psychologique.
La question du temps et du retard de l’intervention divine est essentielle dans les Psaumes.
Le Psaume révèle à son lecteur des aspects de sa psychologie: questionnement, perte de confiance en Dieu (et en soi), impatience, inquiétude, chagrin.

2. Traces de marchandage avec Dieu, que le Psaume présente sans les évaluer:
– Si l’ennemi a le dessus sur le juste, ou sur le roi israélite, c’est un déshonneur pour Dieu.
– Dieu placé devant le fait que c’est une question de vie ou de mort.

3. L’anticipation de l’intervention divine exprime la foi du psalmiste.

Le dernier verbe gml du Psaume est conjugué au temps parfait, accompli, qui décrit une action en cours d’être pratiquée, contrairement au temps imparfait, inaccompli.

Psaume 14

Ce Psaume ne contient aucune prière:
1. Discours théologique et sapientiel (= de sagesse) sur le sort de l’impiété.
Il ne s’agit pas de l’athéisme moderne, sans doute inexistant du temps du psalmiste, qui peut être assorti d’une attitude responsable.
Ici, l’impie, l’imbécile, le sot, l’insensé (v.1) ne mesure ni la gravité ni le danger d’ignorer (v.4) le fait que Dieu se penche pour voir ce que font les hommes (v.2).

Sander & Trenel: Verbe nabel: Se faner, se flétrir, tomber (fleurs, feuilles), tomber en défaillance, en langueur, se consumer, s’épuiser; puis agir sottement, vilement.
Adjectif nabal (ici substantivé): Sot, vil, méprisable, méchant, impie.
Maillot et Lelièvre, p.83-84: « Le Nâbâl, « insensé, imbécile », n’est pas le fou psychique (au sens moderne du terme); c’est l’homme dont les rapports avec Dieu sont insensés, parce que pervertis ou aliénés (Es 32,5-6; Job 2,10; Ez 13.3; Ps 74,18.22) ; c’est pourquoi sa conduite morale deviendra insensée, c’est à dire contre nature, … ».

Le mot ‘en traduit par pas signifie selon Sander & Trenel un rien, le néant (substantif); point, ne pas, non, sans (adverbe).
Il serait peut-être possible de traduire Dieu n’est que néant, ce qui montre que le propos ne vise pas avant tout l’existence de Dieu (au sens moderne), mais sa compétence à détecter le mal: il n’y a pas de Dieu (sous-entendu) qui voit.

2. Description de la condition humaine dominée par le péché (au sens moral).

Epître aux Romains 3,10-12:
10 Comme il est écrit :
Il n’y a pas de juste, pas même un seul.
11 Il n’y a pas d’homme sensé, pas un qui cherche Dieu.
12 Ils sont tous dévoyés, ensemble pervertis,
pas un qui fasse le bien, pas même un seul.

L’apôtre Paul n’a pas retenu l’affirmation « Il n’y a pas de Dieu » dans un sens athéiste, car il cherche ici à démontrer que « tous, Juifs comme Grecs, sont sous l’empire du péché » (Rm 3,9), en concluant par « Voila pourquoi personne ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi; la loi, en effet, ne donne que la connaissance du péché » (Rm 20).
Maillot et Lelièvre, p.89: « Ceci dit, voyons comment Paul cite ce Psaume. Nettement, c’est comme la conclusion d’un raisonnement tendant à démontrer l’universalité du péché, c’est-à-dire que tous les hommes ont péché. Là, il a donc extrapolé, mais il n’a pu le faire qu’à l’aide d’une tradition israélite qui devait (sans doute depuis longtemps) interpréter le Psaume en ce sens ».
L’extrapolation de Paul provient du fait que le psalmiste ne pense pas expressément à l’humanité universelle (un concept philosophique), mais aux populations qui entourent lui et Israël.

3. Retournement de la situation et confusion des coupables.
– Dieu est dans le camp des justes (v.5) et leur donne la victoire (v.7)
– Les malfaisants mangeaient le peuple (v.4) et bafouent le droit des malheureux (v.6).
Coexistence de l’oeuvre de Dieu à l’encontre du mal et de la persistance du mal dans l’histoire.

Dieu lui-même s’étonne de l’attitude des ignorants (figure de style ?).

Si Dieu est dans le camp des justes (v5.), ce n’est pas avant tout pour faire trembler les injustes en les punissant (v.5), mais pour être le refuge des malheureux (v.6), ramener les captifs (v.7) et susciter leur joie (v.7).

Psaume sapientiel, ne contenant aucune prière, mais un enseignement de sagesse.

1. Question rhétorique: Conditions de la demeure avec/en Dieu ?
Dans l’Exode, il n’a jamais été question que quelqu’un demeure sur la montagne sainte: Moïse lui-même n’est resté sur le Sinaï que le temps de recevoir le Décalogue.
Ici, la piété juive exprimée poétiquement se sert de l’image de la montagne sainte pour exprimer la vie mystique du croyant qui demeure avec Dieu ou en Dieu.

2. Première condition: Conduite intègre.
La vie psychique de l’homme intègre est décrite comme un effort de maîtrise de soi:
– Il y a des pulsions qui cherchent à s’exprimer par « la langue ».
– L’homme intègre ne les laisse pas s’exprimer. Il exerce donc un contrôle sur lui-même.
Anthropologie mixte: Caractère pulsionnel et néanmoins sage de l’homme intègre.
Cette conception des tensions psychiques préfigure la psychologie moderne.

v.2a: Sander & Trenel: Tamim: Adj. intègre, complet, entier, parfait, sans défaut; Sens moral: intègre, parfait, pur, innocent; Substantif: Intégrité, droiture.

v.2c: AT Interlinéaire: Litt. 3 mots: et qui parlevéritédans son cœur (lev).
TOB 2012: dont les pensées sont honnêtes. Litt. celui qui dit la vérité dans son cœur, ce qui peut aussi s’entendre celui qui dit la vérité comme il la pense, ou il dit vraiment ce qu’il pense.
Sander & Trenel: Lev signifie 1° Le cœur physique, le siège de la vie, vie (Gn 18,5: réconfortez votre cœur) 2° Le cœur comme siège des sens et des passions (Jug 16,5: puisque ton cœur n’est pas avec moi) 3° Le siège des sentiments moraux (Ps 51,12: un cœur pur; pureté, droiture, simplicité, corruption, perversion, duplicité, etc.) 4° Le siège de la volonté et du jugement (1 Sam 14,7: fais tout ce que tu as décidé dans ton cœur). 5° Le centre, le milieu (Ex 15,8: au milieu de la mer). Lev est donc le centre de la personnalité et non seulement des émotions.

3. Seconde condition: Jugements et engagements responsables.

Résultat de la demeure avec/en Dieu: La stabilité existentielle.

Psaume 16

Miktâm: Sander & Trenel: Se trouve au commencement de plusieurs psaumes, v. Ps 16, 56 à 60. Selon les uns, comme miktav cantique. Selon les autres, de ketem un chant d’or, c.-à-d. ode excellente.
Maillot et Lelièvre, p.95-96: « Miktâm (également aux vts 1 des Ps. 56 à 60); signification inconnue: les traditions rabbiniques sont multiples (la « tache de sang » provoquant l’impureté: Jér 2,22, ou poème « en or », ou David « humble et intègre » ainsi Jérôme) et gratuites; LXX, Vg.: inscription sur une stèle; Tg. empreinte correcte. Dh. BJ et plusieurs modernes: à voix basse et Mowinckel: psaume d’expiation, s’appuient sur les racines ktm, cacher, couvrir.

1. Prière, confession de foi et béatitude du psalmiste.
Dieu est ici considéré comme le bonheur suprême qu’un être humain puisse recevoir ou atteindre. Cette appréciation positive de son destin en Dieu traverse tout le Psaume.

2. Souvenir de la conversion du psalmiste à Yahvé.
Passage à vrai dire étrange, qui peut difficilement s’appliquer à David, qui ne fut jamais adepte des idoles.
Le passage comprend de réelles difficultés de traduction.
J’en profite pour présenter ci-dessous quelques indications textuelles,
extraites des ouvrages spécialisés à disposition des professionnels.
Dans l’odre: Le texte BHS indiquant les variantes textuelles des manuscrits anciens ; l’aide de la traduction interlinéaire ; un commentaire biblique basé sur les langues originales.

Les 3 documents ci-dessous présentent la complexité de la recherche de la meilleure traduction dans le cas de ces deux versets 3 et 4 du Psaume 16.

3. Appréciation positive de sa destinée en Dieu.
Ce passage se présente comme une leçon de spiritualité enthousiaste
,
qui comporte des aspects plus ou moins passifs et actifs, ici dans l’ordre:
– v.5: Yahvé tient le destin, le sort du psalmiste au-delà de sa compréhension.
– v.11a: Yahvé révèle une part de cette route que le psalmiste doit suivre activement.
– v.7a: Yahvé conseille le croyant (acte de foi, le moyen employé par Yahvé n’est pas expliqué, mais d’une manière ou d’une autre, son conseil parvient au croyant).
– v.7b: Veille psychologique et spirituelle: la conscience du psalmiste l’avertit même la nuit, peut-être au travers de sentiments moraux comme la culpabilité, la honte, la crainte, le désir, la compassion, la jalousie, la colère, etc..
La nuit indique ici un moment de tranquillité durable propice à la méditation.
– v.8a: Le psalmiste garde constamment Yahvé devant lui:
Il s’agit ici d’une démarche active du croyant, qui se place en quête de l’intention Dieu.
– v.8b, 9b: Cette réceptivité et cette activité combinées produisent dans l’esprit du croyant une perception rassurante de la conduite de sa vie.
– v.9a: Le résultat général est une intense joie intérieure, qui ne doit pas être recherchée pour elle-même, démarche illusoire, mais qui résulte naturellement de la vie spirituelle.
– v.9b,10: Retour de l’angoisse initiale v.1b: Structure chiasmique typique de la poésie hébraïque: ABA = ici angoisse – joie – angoisse.

1. Appel de détresse dans un contexte d’agression par des ennemis mortels (v.7.9)
Ce Psaume articule habilement une introspection de la vie psychologique et spirituelle intérieure en contexte de conflits relationnels.

2. Introspection, épreuve et maîtrise de soi.
Conception classique selon laquelle l’épreuve porte en pleine lumière les difficultés, fragilités, défauts, lâchetés, prétentions, et autres blessures du cœur.
La maîtrise de soi se manifeste par le fait que le psalmiste est parvenu à contenir ses mauvaises pensées et à ne pas les exprimer à ses dépens.

Plusieurs parties du texte sont « obscures » et très difficiles à traduire.
Je donne pour exemple la traduction du v. 4 interlinéaire mot à mot, puis par la version du Rabbinat français, de Segond 21, de la Bible du Semeur et par les commentateurs Maillot et Lelièvre, p.102. On constate de manière générale que l’hébreu utilise très peu de mots.

3. Reprise de la supplication face à la détresse des agresseurs (structure chiasmique ABA).

4. Mépris et appel à la vengeance du psalmiste face aux méchants.
En faveur de tels passages, on argumente généralement que le psalmiste n’est pas seulement un saint, mais aussi un homme ordinaire qui appelle Dieu à la vengeance envers ceux qui le persécutent, dans un réflexe de naturelle défense.

5. Réaffirmation de son intégrité par le psalmiste, condition de l’exhaussement de sa supplication.
Tandis que le Nouveau Testament présente souvent la prière de confession de ses péchés par le pécheur comme celle qui obtient l’exhaussement (Mc 2,1-12 ; Lc 18,9-14 ; etc.), dans l’Ancien Testament, le sentiment de sa propre justice obtenu par l’auto-examination lors de l’épreuve (v.3) semble être perçu comme la condition indispensable à l’exhaussement.

Psaume 18

Ce Psaume figure en intégrité, avec quelques variantes, en 2 Samuel 22, ce qui lui donne un caractère de prière très concrète, inscrite dans les luttes héroïques du jeune David, contre ses ennemis, dont le roi Saül, qui le persécuta injustement.

1. Inclusion chiasmique ABA: A) v.2b Je t’aime – B) Mythologie – A) v.20 Il m’aime.
Dans ce Psaume qui exalte la vigueur du jeune roi, la détresse et la puissante foi de David provoquent une terrifiante intervention mythique du divin en sa faveur.

En rouge: l’expérience croyante de David. En bleu: le récit mythologique.
Cependant, l’inclusion de tout ce récit mythologique dans une déclaration d’amour réciproque entre David et YHWH, montre que l’Ancien Israël était déjà conscient, avant Jésus et Paul, que l’amour est plus puissant que toute autre force cosmique.

TOB 2012: Bélial semble personnifier ici la mort.

Le travail rédactionnel du psalmiste est repérable au changement de personne:
v.8-16a.b: Dieu sous-entendu à la 3e personne réalise ici son oeuvre cosmique mythologique.
v.16c.d: Sans transition, David s’adresse à nouveau à la 2e personne.

Maillot et Lelièvre, p.120-121: « La théophanie (vts 8-16) contient des réminiscences de cosmogonies étrangères où, bien souvent, éruptions volcaniques, secousses sismiques et cyclones ont aussi été interprétés comme des théophanies et fréquemment comme des luttes, à l’échelle mythique, des dieux entre eux ou des dieux contre les hommes. Mais déjà surgissent deux originalités du Psaume. Tout d’abord c’est le Seigneur seul qui règne sur tout cela, ensuite l’extraordinaire tranquillité du poète malgré la proximité de la catastrophe. Même pas de « mysterium tremendum« . Mais une grande majesté sereine! ».
Note Gilles: « mysterium tremendum« : Cette expression latine, reprise par Rudolf Otto dans son ouvrage Le Sacré. L’élément non rationnel dans l’idée du divin et sa relation avec le rationnel (Paris, Editions Payot & Rivages, 19491, 2001), indique l’attirance (fascination) et la crainte (tremendum) contradictoires (désir et fuite) que produit le sentiment du mystère (mysterium) du sacré et du divin dans l’âme humaine.
Maillot et Lelièvre, p.121: « C’est ici qu’apparaît le génie israélite. Israël a connu les mythes étrangers, sans doute interprétations « anhistoriques » de catastrophes naturelles: les dieux infernaux et les dieux célestes s’y livrant des combats sans merci, de même que les dieux favorables et les dieux néfastes.
Israël a repris ces mythes, mais tout d’abord en les démystifiant. Un seul mérite, dans ces mythes, le nom de Dieu. Tous les autres, qui auraient pu avoir une dimension divine, on déjà perdu. Ce n’est plus un combat, c’est l’expression de la domination de l’unique Seigneur. Ce n’est pas un affrontement, devant lequel l’homme pourrait trembler, ou essayer d’intervenir, c’est une démonstration de puissance. Si bien que celui que Dieu aime n’a rien à craindre.
[…]. Mais surtout, Israël a glissé ces évocations dans les récits historiques. Dans ces récits, YHWH, par des hommes, triomphait d’autres hommes adorateurs de ces dieux périmés et enchaînés. Le mythe était vécu, non pas dans un mystère ou une initiation, mais dans la réalité historique, où se démontrait ce triomphe et cette direction de YHWH. C’est sur le champ de bataille qu’avait lieu l’actualisation. Cette dernière n’était donc aux mains ni des prêtres, ni des initiés, mais dans celles du Seigneur lui-même ».

2. Descriptif de la piété exemplaire de David et de sa gratification divine.
Il est question de la pureté (Chiasme ABA: v.21b+v.25b), de la fidélité (v.22), de l’obéissance à la Loi (v.23), de l’intégrité (v.24a), de la sainteté (absence de faute) (v.24b), de la justice (v.25a).

3. Reprise sapientielle : enseignement théologique.
Le Seigneur rend à chacun selon sa conduite. Le récit reste à la 2e personne.

4. La piété fortifiante de David.

5. La piété guerrière de David.

6. Renversement de situation, David devient un puissant seigneur sur les nations.

7. Victoire et louange finale de David.

8. Fin triomphale de David: Perceptive messianique éternelle.
Ce dernier verset repasse à la 3e personne, ce n’est plus David qui parle.

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