Religion, philosophie, science: Vers un savoir unique ?

Il n’est pas rare d’entendre, aujourd’hui, que certaines intuitions des religions et des philosophies anciennes se trouvent confirmées par les dernières découvertes de la science. Le savoir de l’humanité évoluerait donc vers un grand tout unifié, au-delà des différences de religion et de culture ?
Nous verrons qu’il reste toujours, qu’on le veuille ou non, une part de mythe dans la science, ainsi qu’une part de savoir humain dans la foi. Quelques exemples tirés de la physique et de la biologie nous permettront d’illustrer les débats et les conflits actuels entre la science et la foi.

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Conférence donnée à l’Université populaire le 27 novembre 2012 au Musée jurassien d’histoire à Delémont (JU), puis le 30 mai 2013 à la paroisse réformée à Cernier (NE).

Judaïsme, Christianisme, Islam : Trois monothéismes en crise

En Orient comme en Occident, la société fondée sur la religion traditionnelle est en crise. L’individualisme et la mondialisation ont provoqué un brassage des cultures qui remet en cause la transmission des héritages d’une génération à la suivante. Pour survivre dans ce monde pluraliste, les religions monothéistes sont amenées à revisiter leurs fondements, ce qui les conduit parfois à affirmer le rôle de la conviction individuelle sur un mode fondamentaliste. Les trois monothéismes sont ainsi confrontés à la nécessité de reconstruire leur identité face à la vague de pensée globale, tout en veillant à ne pas tomber dans le piège du repli identitaire et de l’intégrisme : un équilibre difficile à tenir !

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Conférence donnée à l’Université populaire le 15 novembre 2011 à Courrendlin (JU), puis durant le premier semestre 2012 à la paroisse réformée à Cernier (NE), puis le 12 mars 2013 à la paroisse réformée francophone de Berne (BE).

L’adolescence : Entre attachement et indépendance ?

Les adolescents sont souvent difficiles à comprendre et parfois difficile à vivre. Eux-mêmes sont confrontés à tant de nouvelles dimensions de la vie (relations, sexualité, liberté et contraintes, responsabilités) qu’ils font forcément des erreurs, apprenant sur le tas, plus ou moins rapidement. Cette période met à l’épreuve les méthodes éducatives des parents qui se sentent parfois démunis face aux attitudes de leurs jeunes. Nous discuterons quelques jalons permettant de mieux traverser cette étape cruciale de la vie qu’est l’adolescence.

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Conférence donnée le 15 septembre 2012 à la paroisse réformée de Delémont.

Christianisme et bouddhisme, semblables et différents

A priori, tout diffère entre le christianisme et le bouddhisme : Alors que le christianisme, à la suite du judaïsme, est une religion monothéiste centrée toute entière sur la foi au Dieu sauveur, les dieux de l’hindouisme n’ont plus d’importance significative dans le bouddhisme, de sorte que l’on peut se demander s’il s’agit encore d’une religion ou plutôt d’une philosophie. Nous verrons pourtant qu’au-delà de cette opposition, les projets spirituels du Christ et du Bouddha visent un objectif semblable : Libérer leurs disciples de la servitude des rituels religieux célébrés par les prêtres, en mettant l’accent sur la qualité de la vie personnelle de chacun/e. Tant cette différence que cette similarité avec le christianisme sont à l’origine de la bonne réputation dont jouit le bouddhisme en Occident, alors même qu’il demeure souvent mal compris.

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Voir ma nouvelle conférence sur ce thème ici.

Conférence donnée à l’Université populaire à Courrendlin le 16 novembre 2010, puis durant le premier semestre 2011 dans le cadre des paroisses réformées à Tavannes, à Diesse, à Berne et à Cernier.

Christianisme, civilisation, écologie : Le temps d’un tournant

Les questions d’écologie sont aujourd’hui des questions sensibles. Bien des consciences sentent qu’un tournant est en jeu. La plupart des acteurs admettent qu’on ne peut pas parler d’écologie sans parler aussi de notre mode de civilisation et de son impact sur l’avenir de la planète. Or, parler de notre civilisation, c’est aussi parler du christianisme, qui a contribué à en forger les lignes directrices. La critique dont est porteur le mouvement écologique s’adresse par conséquent à plusieurs niveaux : Par-delà la vision chrétienne du monde, est-ce l’homme en tant que tel, dans sa singularité vis-à-vis du reste de la nature, qui est visé ? Jadis autoproclamé sommet de la création, l’homme perçoit aujourd’hui qu’il pourrait en causer la ruine.

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Conférence donnée le 24 juin 2010 à la paroisse de Delémont et le 16 septembre 2010 à la paroisse de Cernier.

De l’animal à l’homme, entre continuité et discontinuité (biologie, théologie, éthique)

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La tendance occidentale à séparer nettement l’homme de la nature est profondément remise en cause dans la culture contemporaine, notamment en lien au mouvement écologique. Il s’ensuit soit une animalisation de l’homme, soit une humanisation de l’animal, alors que le partage des aspects de continuité et de discontinuité entre l’animal et l’homme demeure en débat, et pour longtemps encore ! Continuer la lecture

Les mutations contemporaines de la théologie et leur impact pour la vision de l’Église : Théologie de la Parole et théologie de l’expérience

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Les difficultés actuelles d’adaptation du protestantisme réformé à la mentalité religieuse contemporaine sont pour une part liées au caractère dialectique des théologies issues du luthéranisme et du barthisme, qui jouent davantage sur des oppositions que sur des progressions. Passer d’une théologie de la Parole à une théologie qui inscrit davantage la proclamation dans l’expérience spirituelle et les réalités sociales s’avère ainsi un enjeu déterminant pour l’avenir des Églises réformées. Continuer la lecture

Jean Calvin (1509-1564), un réformateur contesté

Jean Calvin, réformateur protestant de la deuxième génération, provient de l’école humaniste parisienne. Son projet réformateur va ainsi se développer en un véritable projet de société, éminemment moderne. En articulant subtilement la grâce du salut et l’exigence éthique, l’austérité et la prospérité, sa théologie a suscité de nombreuses questions, parfois très critiques. Nous présenterons une vision d’ensemble de sa vie, de sa pensée et de son impact.

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Conférence donnée dans le cadre de l’Université populaire jurassienne le 5 novembre 2009 à Moutier.

Le péché originel

Injustices sociales, fraude bancaire, violence conjugale et délinquance, ces faits humains sont bien réels, mais le péché originel, nul ne l’a jamais vu. Par ailleurs, si l’existence d’Adam et Ève est remise en cause par la théorie de l’évolution, peut-on encore parler de péché originel, et comment ? Nous verrons pourquoi la notion de péché originel est importante pour le christianisme, et comment elle renvoie aux mystères de l’origine du mal et de notre condition universelle d’êtres mortels. Si le péché est originel, cela signifie qu’aucun homme n’est entièrement juste par nature, mais que tous sont justifiés par la seule grâce de Dieu, en Jésus-Christ.

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Conférence donnée le 1er octobre 2009 à la paroisse de Delémont et le 21 janvier 2010 dans le cadre de la paroisse réformée à Cernier.

Voir également la première prédication de l’Avent du 27 novembre 2022 à Orvin, ainsi que la notice théologique à la suite de la prédication.

Voir également la prédication du 30 avril 2023 : La tentation d’Adam et Eve et les étranges récits des patriarches.

Un Dieu bon peut-il permettre le mal ?

Si l’on suppose que Dieu savait, en créant l’homme libre, que ce dernier allait transgresser ses commandements et livrer le monde au mal, on peut se demander pourquoi Dieu a crée le monde, étant donné qu’il savait que le mal allait y régner. Dieu serait-il responsable du mal ? Selon le philosophe Leibniz (1646-1716), Dieu a estimé qu’il était préférable de créer un monde de pécheurs plutôt que rien, parce qu’au travers du péché, Dieu allait pouvoir manifester l’amour infini de sa grâce. Leibniz suppose donc que c’est pour le Christ, joyau de la grâce divine, et non pour la nature déchue, que le monde a été crée. Nous discuterons ces questions après avoir présenté un résumé de la thèse de Leibniz.

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Conférence donnée le 10 septembre 2009 à la paroisse réformée de Delémont.